Découvrez les 6 lauréats du nouveau dispositif de soutien doctoral de la CNSA

Ces projets de thèse en sciences humaines et sociales ou en santé publique sont financés par la CNSA dans le cadre du Programme de recherche « Autonomie : personnes âgées, personnes en situation de handicap à tous les âges de la vie, proches et professionnels » 2023, conduit en partenariat avec l’Institut pour la recherche en santé publique (IReSP).

Les 6 lauréats du nouveau dispositif de soutien doctoral

Ce nouveau dispositif doctoral poursuit 2 objectifs :

• consolider une communauté de recherche dynamique dans le champ de l’Autonomie ;
• donner plus de visibilité aux jeunes chercheurs sur les instruments de soutien de la CNSA en partenariat avec le GIS IReSP.

Le dispositif comprend deux formes de soutien :

• des contrats doctoraux d’une durée de trois ans
• des contrats d’un an pour un financement de quatrièmes années de thèse.

En 2023, la CNSA et l’IReSP soutiennent une étudiante en quatrième année de thèse et cinq contrats doctoraux.

Lucie Chevalier, doctorante en sociologie à l’Université de Limoges au GRESCO, dirigée par Olivier Masclet et Anne-Marie Arborio, est lauréate de la 4^e année de thèse. Elle travaille sur les « Innovations managériales dans les SAAD : réceptions et résistances des dirigeants et encadrants d’un secteur en crise (IMSAAD) ».

Cette thèse, réalisée dans le dispositif des conventions industrielles de formation par la recherche (CIFRE), s’intéresse au programme de réforme managériale « I-MANO ». Elle l’analyse sous trois angles : celui de la sociologie des politiques publiques, celui de la sociologie des organisations et du management et celui de la sociologie des cadres.

Les lauréats des contrats doctoraux sont :

Claire Povie, doctorante en sciences de l’éducation et de la formation à l’Université de Rouen Normandie au CIRNEF sous la direction d’Amaël André et Julien Despois. Son projet de thèse s’intitule « Parcours éducatifs des jeunes enfants avec TSA : le rôle des transitions lors de la petite enfance ». Il poursuit un double objectif :

• Analyser la dynamique d’interaction entre la participation sociale des enfants avec TSA et le guidage des professionnels et des professionnelles dans les différents espaces éducatifs (crèches / classes / accueils péri et extrascolaires) ;
• Mieux comprendre cette dynamique en recueillant les représentations et les préoccupations des professionnels et des professionnelles.

Thibault Kinnig, doctorant en psychologie sociale à l’Université de Strasbourg au Laboratoire de psychologie des cognitions. Il est dirigé par Odile Rohmer et Camille Sanrey et propose de réaliser une thèse intitulée « Parcours académiques des étudiants et des étudiantes en situation de handicap invisible : identifier les barrières et leviers à la réussite académique ».

Ce projet a pour objectif d’étudier le parcours académique des étudiants et étudiantes en situation de handicap invisible, les barrières rencontrées et les possibles leviers permettant de faciliter leur parcours à deux moments clés de la trajectoire universitaire : en début de Licence et avant les candidatures en Master.

Zoé Viviand, doctorante en psychologie sociale à l’université Lumière Lyon II au Pôps propose une thèse codirigée par Christine Morin-Messabel et Ludivine Jamain intitulée provisoirement « Handicap, genre et classe sociale : jugements des enseignants et vécu des élèves dans une perspective psychosociale intersectionnelle ». Les objectifs de cette thèse sont :

• de mesurer le jugement des enseignants non spécialisés du second degré vis-à-vis des élèves en situation de handicap, par la mesure de leur jugement sur la compétence scolaire de ces élèves, des stéréotypes et attitudes qu’ils peuvent entretenir à leur égard, et des intentions comportementales en matière d’inclusion ;
• de proposer une perspective intersectionnelle, en considérant le handicap dans son interaction avec d’autres facteurs d’inégalité, tels que le genre et la classe sociale, afin de rendre compte de leurs effets multiplicatifs et non simplement additionnels ;
• d’appréhender les expériences vécues des élèves en situation de handicap, notamment par leur jugement de soi et leur vécu des situations de handicap en milieu scolaire.

Mélanie Huber, doctorante en psychologie réalise à l’Université de Strasbourg au LISEC une thèse dirigée par Maria Popa-Roch et Nadège Doignon-Camus intitulée « Performances scolaires d’enfants porteurs de dyslexie : Vers une meilleure compréhension de leurs expériences d’apprentissage ». L’objectif général de la thèse est de déterminer les facteurs qui expliquent la moindre réussite scolaire des enfants dyslexiques par rapport aux autres enfants. Il s’agit d’étudier comment les croyances des enseignants se traduisent dans des manifestations comportementales en conditions réelles de classe. En complément, la thèse vise à proposer aux enseignants un regard réflexif sur leurs pratiques inclusives.

Yvanna Simon est doctorante en épidémiologie à l’Université de Bordeaux au sein du Centre de Recherche Bordeaux Population Health. Elle propose une thèse intitulée « Autonomie du sujet âgé : ses différents modes d’évaluation et ses relations avec la solitude ». Elle vise à décrire et à comprendre le processus de perte d’autonomie du sujet âgé :

• en comparant différentes approches de l’autonomie : autonomie perçue et « objective » et l’analyse de l’apport de chacune d’elle dans l’évaluation de l’autonomie ;
• en évaluant dans quelle mesure la perception d’un récent déclin prédit une évolution défavorable ultérieure ;
• en explorant les relations complexes entre solitude et perte d’autonomie.

Consulter le résumé des projets en téléchargement.