Conformément à ses missions, la CNSA finance la recherche sur le handicap et la perte d’autonomie. Elle n’est pas responsable des résultats obtenus par les chercheurs. L’objet de la diffusion de ces résultats est de stimuler le débat et la réflexion.
Pour en savoir plus sur les projets de recherche financés par la CNSA, cette rubrique vous propose une fiche signalétique des projets. La fiche se compose d’un résumé du projet, d’un lien vers le rapport de recherche et des coordonnées du chercheur si vous souhaitez entrer en contact avec lui.
Dans le cadre de la loi du 11 février 2005, une nouvelle forme associative, le groupe d’entraide mutuelle (GEM), a été créée dans l’optique de compenser le handicap d’origine psychique.
Les interactions sociales que permettent les GEM ou les structures apparentées constituent une forme de compensation. Les usagers en sont non seulement les acteurs, mais les producteurs du processus compensatoire.
Ce projet, qui associe recherche biomédicale et sciences du numérique, a permis la mise au point d’un nouveau dispositif de rééducation qui améliore l’autonomie des personnes ayant été victimes d’un AVC par la pratique d’exercices qui stimulent leurs capacités physiques et cognitives.
Afin de faciliter la rééducation après un AVC, cet outil informatique permet au patient de réaliser des exercices dans un environnement virtuel personnalisable et sécurisé.
La recherche aborde cette question dans deux champs particuliers, celui du handicap et celui de la tutelle. Elle se focalise sur les dispositifs d’arbitrage qui ont pour objectif de concilier les aspirations des personnes d’une part, et les contraintes économiques, sociales, juridiques et éthiques d’autre part.
Cette recherche s’intéresse à la façon dont les politiques de la vulnérabilité soutiennent aujourd’hui l’autonomie des personnes et prennent en compte leur point de vue, autrement dit leur subjectivité.
La lombalgie chronique, première cause d’invalidité professionnelle, est à l’origine d’un nombre important d’arrêts de travail.
Cette étude a permis de comparer différentes stratégies de prise en charge des lombalgies chroniques dont souffrent un grand nombre de personnes et qui sont à l’origine de nombreux arrêts de travail.
Cette recherche examine le rôle de l’action menée par l’UNAFAM dans les évolutions de la relation entre politiques de santé mentale et politiques du handicap des années 1960 aux années 1980.
Cette recherche éclaire le rôle déterminant qu’a eu l’UNAFAM sur la période 1960-1990 dans les évolutions de la relation entre politique de santé mentale et politique du handicap.
L’objectif de cette recherche-action était de participer à la construction partagée de critères de qualité en partant d’une analyse de la complexité des relations d’acteurs (gestionnaires, professionnels, personnes âgées et leur entourage) et de susciter le débat auprès de l’ensemble des agents impliqués dans l’administration et la mise en œuvre de l’APA (allocation personnalisée d’autonomie) a
Menée en collaboration avec les services du conseil départemental de Haute-Garonne, cette recherche-action avait pour but d’améliorer la qualité de l’aide dispensée aux personnes âgées de ce département. De ce travail ponctuel, les chercheurs ont tiré huit recommandations.
Les personnes âgées de plus de 60 ans qui sont en situation de dépendance peuvent bénéficier de l’APA. L’ouverture des droits à l’APA n’est pas soumise à condition de ressources, les bénéficiaires s’acquittent seulement d’un ticket modérateur en fonction de leurs revenus. En l’état présent de la législation, les montants versés dans le cadre de l’APA ne sont pas récupérables sur la succession.
En s’appuyant sur quatre approches théoriques, les chercheurs ont analysé les conséquences de l’introduction dans le dispositif d’un « gage patrimonial » qui consisterait à rendre l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) récupérable sur les avoirs patrimoniaux.
Le Code civil, présumant que tout adulte est capable de décider et d’agir par lui-même, reconnaît à tout citoyen une autonomie. Lorsqu’une personne n’est pas capable de pourvoir par elle-même à ses besoins et à ses intérêts, le juge des tutelles peut défaire partiellement son autonomie, la scindant entre la capacité réduite d’agir de la personne et un pouvoir de protection octroyé à un tiers.
La recherche s’intéresse à la prise en considération sociale et civile de l’autonomie et de la vulnérabilité des personnes humaines en prenant comme objet d’enquête les situations vécues par les adultes juridiquement protégés.
Le secteur du handicap (enfant et adulte) présente la double particularité d’être géré à 80 % par des associations et d’être très concentré autour de « grandes associations ». En effet, 5 % des plus grandes associations gèrent 40 % des places.
Les grandes associations gestionnaires d’établissements et services médico-sociaux pour personnes handicapées tendent à adopter les mêmes principes de management, mais les modalités de mise en œuvre de ces principes ne s’imposent pas complètement à elles. Elles conservent une certaine liberté de choix et donc d’individuation.
Bien que rencontrant des limitations de leurs activités liées à une déficience ou à une maladie, certaines personnes ne demandent pas la reconnaissance du statut de « personne handicapée » et ne font donc pas valoir les droits qui s’y rattachent.
La question du non-recours de certaines personnes à leurs droits sociaux, en particulier dans le domaine du handicap, interroge l’organisation et l’efficacité du système de protection sociale.