Conformément à ses missions, la CNSA finance la recherche sur le handicap et la perte d’autonomie. Elle n’est pas responsable des résultats obtenus par les chercheurs. L’objet de la diffusion de ces résultats est de stimuler le débat et la réflexion.
L’objectif de cette recherche était de proposer une analyse des processus de transformation des comportements économiques des associations dans le secteur du handicap, considéré comme un champ organisationnel. Cette recherche a adopté une approche longitudinale à l’aide d’une part d’une enquête sur les données de l’évolution de l’équipement dans deux départements de la région Rhône-Alpes depuis les années quarante et d’autre part d’une enquête par entretiens auprès d’une soixantaine d’acteurs du champ.
La naissance d’un enfant handicapé bouleverse l’équilibre de la famille dans son ensemble. Connaître les facteurs qui déterminent l’adaptation de la famille est important pour atténuer l’impact du handicap et donc améliorer le bien-être de l’enfant.
Ce travail avait pour but de s’interroger sur la capacité de l’enquête Handicap-Santé à circonscrire les réponses des groupes de population concernés par les problèmes de santé mentale, domaine où la mesure des troubles est essentiellement subjective. Pour y répondre, les chercheurs ont mené une série de 44 entretiens semi-directifs auprès de personnes ayant répondu à l’enquête.
Ce projet européen visait à promouvoir l’activité physique chez les personnes âgées en tant que facteur déterminant pour le maintien d’une bonne qualité de vie. Pour cela, a été développé un système complet capable de guider la personne dans la réalisation d’exercices, dans le suivi de ses résultats et leur partage via internet.
Ce projet porte sur le questionnement relatif à la valeur de l’aide informelle. La recherche visait à enrichir les enseignements tirés de l’exploitation quantitative de l’enquête Handicap-Santé-Aidants (HSA) au moyen d’entretiens qualitatifs réalisés auprès de profils variés de répondants à l’enquête HSA, aussi bien auprès d’aidants n’ayant pas souhaité répondre à la question sur les montants (pour expliciter notamment les motivations du refus) que de ceux ayant déclaré des montants nuls ou encore positifs. Pour ces derniers, il s’agissait de déterminer les références qu’ils avaient pu considérer dans la détermination des montants déclarés.
Ce projet s’intéresse au questionnement sur l’adaptation du logement. Dans ce projet, les chercheurs sont allés à la rencontre des personnes dans leur environnement quotidien à domicile et les ont invitées à s’exprimer sur leur connaissance et leur utilisation des aides techniques ainsi que sur les conditions d’accessibilité et d’aménagement du logement. Les deux publics ciblés étaient ceux de l’enquête Handicap-Santé : les personnes âgées de 75 ans et plus et les aidants informels de 45 ans et plus.
L’étude apporte un premier niveau de connaissance sur le processus d’insertion professionnelle des étudiants handicapés, champ d’investigation caractérisé par une quasi-absence de données sources.
La problématique de l’emploi des sourds se joue dans l’organisation des modalités de communication ordinaire au travail : c’est ce que montre cette recherche qui se place du point de vue des pratiques et des expériences vécues par les acteurs.
Des analyses économétriques sur les données de l’enquête nationale Handicap-Santé 2008 révèlent les déterminants individuels et contextuels de l’accès aux soins dentaires pour les séniors, parfois dépendants, vivant à domicile ou en institution.
Les incapacités motrices lourdes conduisent les personnes à des situations de handicap dans lesquelles le corps n’est plus le principal moyen d’action sur l’environnement. Les limites mêmes de ce corps sont réinterrogées : soit il se prolonge au travers d’un certain nombre de prothèses humaines ou techniques venant pallier ses capacités amoindries, soit il est pénétré par les opérations ou autres gestes invasifs. Ce bouleversement des frontières est traversé par une double tension identitaire : tantôt la personne incorpore les appareillages, mais aussi les intervenants comme faisant partie d’elle-même, tantôt ceux-ci demeurent dans une extériorité par rapport aux limites du soi.
Au travers de 3 enquêtes ethnographiques et de 22 histoires de cas, la recherche a analysé ces tensions, ces mouvements d’incorporation ou d’exclusion entre la personne et son dispositif d’aide.