Groupes d’entraide mutuelle : des moyens renforcés en 2022 et 2023

Le bilan 2022-2023 de l’activité des GEM montre une consolidation du soutien à ces dispositifs, notamment à travers la mesure 6 des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie des 27 et 28 septembre 2021. Tous les départements disposent désormais d’au moins un GEM. 

Ces moyens supplémentaires ont permis : 

• La hausse des financements qui leur sont alloués par la revalorisation de la subvention cible ;
• Le renforcement de l’offre sur le territoire par la création de nouveaux GEM ;
• Le soutien à l’animation et à la structuration du secteur par des mesures de subventionnement aux associations têtes de réseaux. 

Le déploiement des GEM TSA-TND, accueillant des personnes présentant des troubles du spectre de l’autisme (TSA) ou d’autres troubles du neurodéveloppement (TND), s’est poursuivi dans le cadre de la Stratégie nationale pour l’autisme au sein des troubles du neurodéveloppement 2018-2022 qui prévoit à terme leur création dans chaque département. 

Les années 2022 et 2023 sont également marquées par la signature de 4 conventions portant sur la formation et l’animation du secteur avec des fédérations ou têtes de réseaux. 

2 grands axes d’action se dégagent : 

• Un axe portant sur des actions de formation en direction de tous les acteurs des GEM. Il s’agit de consolider le rôle de chacun et de renforcer le pouvoir d’agir et l’autodétermination des membres des GEM, conformément au cahier des charges fixé par l’arrêté du 27 juin 2019 ;
• Un axe portant sur des actions d’animation, de structuration et d’outillage du secteur, pour soutenir les fédérations de GEM dans leur rôle d’accompagnement du développement des GEM, de médiation et d’animation. 

Toutefois, malgré la reconnaissance accrue de leur importance, les GEM continuent de faire face à un certain nombre de défis : 

• Des disparités régionales persistantes en termes de financement et d’implantation territoriale des GEM ;
• La baisse du nombre de nouveaux adhérents, sur fond d’une chute de fréquentation après la crise de COVID-19, qui n’a pas retrouvé son niveau d’avant 2020 malgré une progression en 2023.

La révision prévue du cahier des charges national des GEM ainsi que les travaux qui l’accompagneront devraient permettre de prendre davantage en compte ces sujets.