Découvrez les six lauréats 2024 du dispositif de soutien doctoral de la CNSA Publié le 29/08/2024 Ecouter Imprimer Envoyer Partager Pour la deuxième année consécutive, la CNSA soutient les jeunes chercheurs. Bénéficieront d’un financement, des thèses qui s’emparent des enjeux du handicap dans toute leur diversité : le repérage des troubles du développement chez les enfants accueillis en crèche, le développement plus spécifique des enfants avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA), la place des frères et sœurs dans l’ « après parents », les pratiques de coordination entre professionnels et organisations, l’impact du Covid-19 sur les soins et l’accompagnement des personnes concernées, ainsi que l’essor de la participation des personnes aux processus décisionnels qui les concernent. © Alexandra Lebon Six projets de thèse en sciences humaines et sociales ainsi qu’en santé publique seront financés par la CNSA au titre de l’édition 2024 du Programme de soutien à la recherche « Autonomie : personnes âgées, personnes en situation de handicap à tous les âges de la vie, proches et professionnels » qu’elle conduit en partenariat avec l’Institut pour la recherche en santé publique (IReSP). Ces projets seront financés pour une durée de 1 à 3 ans pour un total de 376 000 euros.Ainsi, en 2024, la CNSA et l’IReSP soutiennent cinq étudiants en quatrième année de thèse et un contrat doctoral. Cinq lauréats en quatrième année de thèseDans le contexte du vieillissement des personnes en situation de handicap mental, la thèse de Sarah Yvon s’intéresse au relais que peuvent constituer les frères et les sœurs dans l’aide apportée, en particulier après le décès des parents. Sarah Yvon est doctorante en sociologie, à l’Université Paris Cité, au Cerlis, sous la direction de Cécile Lefèvre et Jean-Sébastien Eideliman. La thèse de Richard Tastet vise à comprendre la nature des pratiques quotidiennes de coordination dans le secteur du handicap et la manière dont elles interagissent avec les grandes évolutions politiques et historiques. Richard Tastet est doctorant en sociologie au Cermes3 rattaché à l’université Paris Cité et est dirigé conjointement par Livia Velpry et Myriam Winance.La recherche de Samuel Fely propose d’étudier, d’un point de vue sociologique, les processus d’identification et de qualification par les professionnelles des crèches des « difficultés » rencontrées par les enfants. Il s’agit de combler un déficit d'informations sur les pratiques de repérage des troubles du développement des enfants. Il est doctorant à l’École des hautes études en sciences sociales au sein du CEMS, et dirigé par Isabelle Ville et Jean-Sébastien Eideliman.Fanny Duchaine, conduit une thèse dans le cadre du projet HandiCovid (mené à l’Institut de recherche et de documentation en économie de la santé). Cette thèse s’intéresse à l’évaluation des conséquences des restrictions d’accès aux soins et à l’accompagnement pendant la crise sanitaire provoquée par l’épidémie de Covid-19 pour trois populations en situation de handicap : les personnes atteintes d’une lésion médullaire, d’une sclérose en plaques ou des troubles psychiques sévères et persistants. Fanny Duchaine est doctorante en démographie et santé publique à l’Université de Strasbourg, au laboratoire SAGE, sous la direction de Philippe Cordazzo.La thèse d’Aude Lebrun analyse les manières dont les rôles et les pratiques ont été redéfinis dans les processus de décision, en particulier politique, par la volonté croissante de faire participer des « personnes concernées ». Ce travail permettra de saisir les différentes utilisations de l’expression « personnes concernées », en fonction des espaces dans lesquels elle est formulée. Aude Lebrun est doctorante en science politique à l’Université Picardie Jules Verne et est dirigée par Myriam Aït-Aoudia et Pierre-Yves Baudot. Un contrat doctoral sur les troubles du spectre de l'autismeAlexcia Raymand est la lauréate du contrat doctoral. Elle bénéficie donc d’un financement de trois ans. Elle réalise sa thèse en psychologie à l’Université Paris Cité, au Laboratoire de psychopathologie et processus de santé (LPPS). Elle est dirigée par Marie-Hélène Plumet et Anne Bobin-Bègue. Son projet se concentre sur l'exploration des spécificités rythmiques et du traitement temporel chez les enfants avec un trouble du spectre de l'autisme (TSA). En s'appuyant sur des connaissances issues du développement neurotypique, où le traitement des rythmes joue un rôle crucial dans le développement socio-cognitif des enfants, cette recherche vise à mieux comprendre ces aspects chez les enfants autistes. Documents associés Résumé des projets de thèses et contrats doctoraux lauréats 2024 (pdf,573 Ko) Pour en savoir plus Le Programme Autonomie 2024 Voir aussi Les 6 lauréats 2023 du dispositif de soutien doctoral de la CNSA Ce contenu vous a-t-il été utile ? Merci d'avoir donné votre avis.