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Enquête de l’Institut national de la consommation sur les sièges auto pour enfants handicapés

Publié le : 15 mai 2020-Mis à jour le : 15 mai 2020

Dans le cadre d’un essai sur les sièges auto pour enfant, l’Institut national de la consommation (INC) a évalué l’adaptation de sièges pour 3 profils d’enfants handicapés de 8 ans. Cette étude a été menée en partenariat avec la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie.

Comme tous les enfants jusqu’à l’âge de 10 ans, les enfants en situation de handicap doivent être installés dans un siège auto homologué, adapté à leur âge, leur poids et leur morphologie. Dans son étude, le centre d’essais comparatifs de l’INC a évalué 10 modèles (7 sièges grands publics et 3 spécifiques) en tenant compte des besoins en maintien et sécurité de profils d’enfants : la situation d’un enfant présentant des troubles du spectre de l’autisme ou des comportements problème, la situation d’un enfant ayant une pathologie neuromusculaire ou bien une paralysie cérébrale associée à des troubles du mouvement. L’évaluation d’une ergothérapeute a complété les tests et analyses de sécurité.

Ces tests montrent que, pour un jeune autiste ou un enfant ayant des comportements problèmes, les sièges adaptés testés n'ont pas de plus-value par rapport à certains sièges grand public testés, mais l’installation peut être complétée si nécessaire avec un dispositif limitant la manipulation de la ceinture de sécurité.

Dans le cas d'un enfant ayant une pathologie neuromusculaire ou si l'enfant est né avec une paralysie cérébrale, deux des modèles dédiés testés se distinguent.

Il apparait que l’adjonction d’un harnais 5 points de maintien postural, voire un plot d’abduction sur certains sièges grand public du test, permettrait de les adapter pour certaines pathologies neuromusculaires évolutives, et ce à un coût très faible. Toutefois, un tel ajout n’est en principe pas autorisé.

L’INC déplore que ce ne soit pas possible alors que les sièges spécialisés, parfois conçus en adaptant un siège grand public, sont particulièrement onéreux.

L’intégralité de l’essai est à lire dans le numéro de mai-juin de 60 Millions de consommateurs (nouvelle fenêtre).

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