Prégénérique avec des images tournées dans 3 départements : Aube, Haute-Loire, Bas-Rhin. Interview de Jason Murat, chargé d'accompagnement au DAHLIR (Puy-en-Velay) L’activité principale du DAHLIR, pour moi, est l’accompagnement, de manière individuelle, des personnes dans leurs projets d’activité de loisir en milieu ordinaire. Notre rôle, du coup, est d’assurer l’intermédiaire entre les différentes parties, c’est-à-dire le demandeur et la structure d’accueil ; de mettre en place les adaptations nécessaires quand il y en a besoin. L’objectif du dispositif d’accompagnateur supplémentaire, aussi appelé DAS, est de faciliter l’inclusion d’enfants porteurs de handicap dans les centres de loisirs. L'accompagnateur supplémentaire va être présent pour l’enfant porteur de handicap dans le centre de loisirs, l’accompagner dans sa démarche d’inclusion auprès des autres enfants, dans les tâches quotidiennes, faire le lien aussi avec la famille. Pendant les différentes interviews, on voit des images d'Enzo, un jeune garçon autiste, en activité (foot, dessin...) avec d'autres enfants au centre de loisirs. Interview de Sandrine Chabanier, éducatrice à l’institut Marie Rivier Enzo vient au centre de loisirs tous les mercredis après-midi de 14h à 17h. Il est accompagné par un éducateur de l’institut Marie Rivier où il est pris en charge le reste de la semaine, c’est une bonne expérience pour lui. Cette décision avait été prise dans le but d’essayer de socialiser Enzo, de l’occuper aussi parce que c’est un enfant qui a besoin d’être occupé en permanence. Interview de Jason Murat, chargé d'accompagnement au DAHLIR (Puy-en-Velay) On va sur le terrain, on évalue lors d’un essai les besoins de l’enfant. On l’accompagne, on joue ce rôle d'animateur supplémentaire sur le terrain. Une fois notre évaluation faite, on crée un dossier, qu'ensuite les partenaires institutionnels, que sont la CAF et la MDPH, vont instruire. Interview de Brigitte Treuillet, directrice du centre de loisirs de Brives-Charensac Le rôle du DAHLIR, dans un premier temps, pour moi, il est important parce qu’il me permet d’avoir une ressource humaine. Le DAHLIR me fait passer des listes de candidats susceptibles de venir travailler avec nous. La deuxième façon d’utiliser le DAHLIR au mieux, c’est d’utiliser les financements qu’ils apportent pour payer les animateurs, en l'occurence qui font l'accompagnement des enfants en situation de handicap. Interview de François Lionnet, directeur de la MDPH de Haute-Loire On a trouvé deux axes, nous, historiquement, pour pouvoir attribuer ces accompagnateurs supplémentaires. On s'appuie sur une allocation et une prestation ; l'allocation d'éducation de l'enfant handicapé, qui comporte une base et 6 compléments, le franchissement des compléments se fait via des frais complémentaires, qui peuvent être liés à un surcoût lié au handicap. On a travaillé avec la Caisse d'allocations familiales et les partenaires, pour évaluer que ce surcoût rentre bien dans ces compléments là, et la prestation de compensation du handicap qui comporte plusieurs volets dont l'un s'appelle "charges exceptionnelles" et permet de financer les surcoûts liés au handicap. Interview de Marielle Maurin-Santos, conseillère territoriale petite enfance et handicap, Caf de haute-loire Depuis 2014, on s’est engagé avec l’association DAHLIR. On a signé une convention de partenariat, et notre organisme s’est engagé fortement avec cette association, puisque, ça correspondait exactement à la politique d’accessibilité, d’inclusion qu’on souhaitait mener en direction de tous les accueils de loisirs du département. Pour cela, il y a un fonds spécifique qui a été créé au niveau national et qui est mobilisable par les CAF, de toute la France. Pour le bon fonctionnement de ce projet, ce qui est hyper important, c’est qu’on a une bonne qualité du partenariat. Alors, à la fois avec l’association DAHLIR, mais aussi avec les partenaires institutionnels comme la DDCSPP et la MDPH, parfois le département suivant les situations. Interview de François Lionnet, directeur de la MDPH de Haute-Loire On est un département dans lequel on se connait, tous les partenaires. On arrive assez bien à travailler ensemble, je pense que ça c’est un facteur de réussite. Pas tant la taille que les bons partenariats que nous avons.