L'entrée dans la perte d'autonomie est trop souvent encore un parcours du combattant pour les personnes en situation de handicap, les personnes âgées et les aidants. Le service public départemental de l'autonomie, ce n'est pas une structure supplémentaire. C’est l'idée que les acteurs sur un territoire doivent mieux travailler ensemble pour accompagner, comme une chaîne, le parcours de la personne. Les acteurs institutionnels d'abord : le département, l’ARS (agence régionale de santé), les caisses de sécurité sociale, les collectivités locales... Toutes celles et ceux qui ont une responsabilité dans ce parcours de l'autonomie. Évidemment, il y a un deuxième cercle. Ce sont tous les acteurs qui sont autour de la personne, qu’ils soient du côté santé ou du côté social. On sait tous que la meilleure articulation de la santé et du social est fondamentale pour une meilleure prise en charge des personnes. Dans le service public départemental de l'autonomie est prévu un cahier des charges national qui prévoit le service attendu vis-à-vis des personnes sur le terrain. En revanche, l'organisation repose sur les acteurs territoriaux. C'est à eux de décider de la bonne organisation pour atteindre cet objectif de qualité et de continuité du service public départemental de l'autonomie. On va commencer par des préfigurations, en 2024, sur un certain nombre de territoires et on va regarder les conditions pour que ce travail partenarial se passe le mieux possible, pour que demain, on puisse généraliser à l'ensemble du territoire en France.