Bonjour, je m’appelle Salomé Herszberg, j’ai 46 ans, je travaille au Mac Donald’s de Boulogne, je suis agent d’accueil. Je travaille aussi à la CNSA aujourd’hui, je travaille pour la réforme SERAFIN-PH mais avant j’ai travaillé à la direction de la communication de la CNSA pour faire des documents en FALC. On appelle le FALC, « le facile à lire et à comprendre ». A cette période, j’ai travaillé à traduire les documents sur la réforme SERAFIN-PH en FALC. Comment tu souhaites partager ton expérience sur SERAFIN-PH ? Je souhaite partager mon expérience dans l’équipe SERAFIN-PH depuis le début. J’ai écrit un texte que je vais vous lire, je préfère lire, car j’ai des problèmes de mémoire. Comment as-tu commencé à travailler pour SERAFIN-PH ? Avant de travailler sur SERAFIN-PH, j’ai travaillé à la direction de la communication à la CNSA. Avant je travaillais à la CNSA pour traduire les documents en FALC sur différents thèmes par exemple les MDPH, sur les aides des personnes handicapées, PCH et AAH, etc… Sur comment demander à être accompagné par un service ou un établissement pour les personnes handicapées. À ce moment-là, j’ai travaillé avec la direction de la communication sur la réforme SERAFIN-PH. J’ai traduit la plaquette de la réforme SERAFIN-PH en FALC. Je vais vous expliquer comment on a fait pour traduire la plaquette dont la nomenclature. Avec une autre personne, on a lu la plaquette de la réforme et ensuite on a essayé de simplifier le document, avec des mots simples, des phrases courtes, des pictogrammes, des espaces entre les phrases, une écriture plus grosse. On a traduit la nomenclature. La nomenclature est un dictionnaire, il y a la définition de tous les besoins des personnes handicapées. Il y a aussi la définition et la liste de tous les accompagnements faits par les établissements et les services. Je suis accompagnée par un service d’accompagnement à la vie sociale ; Je trouve les accompagnements du service dans la nomenclature. Combien de temps ça vous a pris ? Nous avons travaillé six heures pour traduire le document SERAFIN-PH en FALC. Ensuite, les bénévoles à la retraite accompagnés par un service, testent le document en FALC pour améliorer la compréhension. Ces bénévoles ont travaillé quatre heures sur le document. Qu’est ce qu’il te semble important dans ce travail ? Il est important dans la société d’aujourd’hui d’avoir des documents accessibles, dont certains documents en FALC pour pouvoir être autonome et connaître ses droits. Il faut plus de documents accessibles, tout le monde n’a pas accès à internet ou ne sait pas se servir d’internet. il faut des documents imprimés ! Comment as-tu présenté la reforme à des personnes handicapées ? L’équipe SERAFIN-PH a fait plusieurs déplacements en province pour présenter la reforme à des personnes en situation de handicap. Les personnes en situation de handicap sont les premières concernées, il faut donc prendre en compte leurs avis, opinions, souhaits et besoins. À quoi servent ces déplacements ? Pendant ces déplacements nous avons présenté la reforme et les trois possibilités de financement. Nous avons échangé avec des personnes en situation de handicap. Les avis et les mots de ces personnes sont écrits dans le rapport modèles de financement. Peux-tu nous raconter un déplacement ? Nous avons été à Rennes le 1 er mars pour rencontrer des autoreprésentants. Nous avons présenté la reforme SERAFIN-PH pendant ce déplacement. Il y a eu beaucoup d’échange entre nous et les autoreprésentants. Ça nous a permis d’avoir un premier contact avec les autoreprésentants et d’organiser une seconde rencontre sur les trois possibilités de financement. Une possibilité correspond à un scénario pour SERAFIN-PH. Avant la seconde rencontre nous avons travaillé sur trois scénarios pour les traduire en FALC. Nous avons mis deux mois pour traduire les trois scénarios en FALC. Nous sommes ensuite retournés à Rennes pour présenter les scénarios. J’ai trouvé que les participants étaient plus intéressés,ils ont donné leurs avis sur les trois scénarios. Ils ont aussi dit leur scénario préféré et leurs craintes par rapport à certains scénarios. Ils ont par exemple peur de devoir payer un supplément, ils ont aussi peur de ne pas savoir utiliser les bons d’accompagnements.